Depuis la nuit des temps, l’Homme rêve de dépasser ses limites, intellectuelles et physiques. La plus infranchissable reste bien évidemment l’atmosphère, barrière entre notre chère planète bleue et l’espace. Mission accomplie en 1969…
L’Homme pose le pied sur la lune, satellite naturel de la Terre. Mais ce désir de conquête ne s’arrête pas là… Après Objectif Lune, c’est désormais Objectif Mars. Et j’ai l’honneur de vous présenter en avant première l’astre de tous les fantasmes post lunaires ! Croyez-moi ou pas mais le Piton de la Fournaise est clairement d’origine extraterrestre. Décollage immédiat…
L’ascension commence par la plaine des palmistes. Un décor tropical où l’air ne se raréfie pas encore. Le paysage est tout simplement magnifique. La chaine de montagne qui l’entoure nous laisse imaginer la suite des événements, mais nous ne savions pas encore que nous étions à des lieux de la vérité…
Après avoir franchis la plaine des cafres, située un peu plus haut, nous prenons un peu plus d’altitude pour nous retrouver… en Normandie. Cela paraît étrange lorsque nous avons la tête dans les nuages et pourtant, nous traversons des pâturages bien connus des campagnes de l’hexagone. Oui j’ai bien dit la tête dans les nuages, et je ne plaisante pas…
Une fois la stratosphère dépassée, nous voilà dans l’espace direction Mars. Et je peux vous garantir que l’atterrissage est troublant. Une plaine désertique avec des routes sinueuses avant de pouvoir la traverser. Une fois en bas, on débouche sur un décor de chaos…

Nous voilà dans la maison mère de la Terre, là où tout a commencé et où tout peut se terminer en quelques secondes. Enfin c’est du moins ce qu’on pourrait croire…

Continuons notre découverte. De l’autre côté de ce reg, nous remontons pour (enfin ?) atteindre l’antre des enfers, le Piton de la Fournaise, un des volcans les plus actifs de la planète. Le voilà, tout en bas d’une falaise avec des marches approximatives (beaucoup de marches), le cratère. Il y a tout de même quelque chose qui cloche.

Avant d’arriver sur Mars, on nous avait prévenu qu’il fallait marcher longtemps, très longtemps, et que cela demandait un effort physique digne d’un sportif de haut niveau… Et bien figurez-vous qu’une fois en bas, un panneau vous apprend que vous en avez encore pour à peu près de 5 heures de marche aller retour, et que donc ce que vous voyez en face de vous n’est autre que le petit cratère. Quel doux euphémisme ! Disons plutôt le micro cratère (alias bébé vulcanosaure) …
Nous voilà partis en expédition vers LE cratère Dolomieu. Nous traversons d’abord une plaine de lave solidifiée (heureusement pour notre santé) avant de se retrouver au pied de l’Olympus Mons. Et là débute un vrai jeu de plates-formes. Alors attachez bien vos ceintures (et vos lacets, de préférence ceux de chaussures dont vous ne tenez pas particulièrement) et grimpez… La vraie souffrance commence.
A travers les nuages pleins de bruine, le balisage au sol est votre seul point de repère. Vous passerez d’un décor à l’autre en vous demandant à chaque fois si vous n’êtes pas sur une autre planète. Et bien si je le répète vous êtes sur Mars ! Mais le jeu en vaut vraiment la chandelle lorsque vous atteindrez le sommet.


Elle est là, la maison mère. Le spectacle est juste………………. Je ne sais pas, je n’ai pas de mots pour le décrire, parce que vous resterez cloués là, tout simplement bouche bée…