Une fois au passage à emprunter, qui se trouve perdu au milieu de nul part en bord de route, il s’offre à vous deux options. Pour la première, vous serez contraints d’être équipés de lampes torches. Des passages creusés dans la roche, ne laissant passer aucune lumière, vous mèneront en haut de la cascade, là où se trouvent deux autres bassins.
Pour ceux comme nous qui n’auraient évidemment pas fait fonctionner leur cerveau le matin même, et qui ne se sont donc pas munis d’utilitaires nocturnes, en plus d’une éventuelle crise de claustrophobie, il vous reste la deuxième option. Celle-ci paraît moins aventureuse et pourtant…
Avant de descendre dans cette jungle, où vous aurez peut-être la chance (comme moi) d’y croiser un caméléon, je vous conseille vivement de vous couvrir les jambes et les bras, et si vous vous prenez pour Indiana Jones, pourquoi pas un fouet, un chapeau mais surtout un bâton (ça vous sera surement plus utile).
Par cette chaleur se couvrir ? Oui et bien essayez (comme moi une fois de plus) de faire le ou la maligne, vous ne serez pas déçus des quelques dizaines de piqures de moustiques à l’arrivée. On rappelle accessoirement que le dernier foyer infectieux en date du « chik » n’est seulement qu’à quelques kilomètres. Sinon vous pouvez toujours vous bombardez d’anti moustiques, ce qui paraît être un bon compromis…
Une fois arrivés à la cascade, allez donc faire un « plouf » dans cette eau bleue pervenche aux reflets verts de cette végétation luxuriante. Enfin du moins si vous ne craignez pas les chocs thermiques…